Êtes-vous le roi des plateaux de fromages ?

• Hauts-de-France
• Bourgogne-Franche-Comté
• Auvergne-Rhône-Alpes
• Normandie

Réponse : L’Auvergne-Rhône-Alpes est la région qui compte le plus de fromages différents grâce à son territoire vaste et contrasté. Du côté de l’Auvergne, on retrouve le bleu d’Auvergne, la fourme d’Ambert, le Salers, le Cantal ou encore le Saint-Nectaire. Plus à l’est, le Beaufort, l’Emmental, l’Abondance, le Reblochon ou le Picodon, un petit fromage de chèvre fabriqué en Drôme-Ardèche.

En regardant bien, la région détient 21 fromages AOC soit 46% des AOC nationales de fromages, ce qui représente un fromage sur deux. L’Auvergne-Rhône-Alpes possède donc le plus grand plateau de fromage AOC de France !

• Le Roquefort
• Le Bleu d'Auvergne
• La Fourme d'Ambert
• Le Gorgonzola

Réponse : L’AOC est un label français de protection d’un produit qui permet d’identifier un produit fabriqué dans une même zone géographique et selon un savoir-faire reconnu. Et le premier fromage à être labellisé AOC en France est le Roquefort en 1925.

Mais son origine est plus ancienne. Sa fabrication commence sous Charles VI qui accorde seulement aux habitants de Roquefort-sur-Soulzon le droit de le produire.

• De Bourgogne
• D'Auvergne
• De Normandie
• De Corse

Réponse : Quel beau nom pour un fromage ! Le Brin d’Amour est un fromage qui nous vient tout droit de l’île de Beauté (la Corse). Aussi appelé “fleur du maquis” et “petit corse”, il est fabriqué à partir de lait cru de brebis puis enrobé de sarriette, de romarin et de genièvre. Les herbes aromatiques que l’on retrouve dans le maquis corse le recouvrent et lui donnent une saveur fine et acidulée. Il se déguste avec un bon vin blanc des Côtes-de-Provence ou un vin rouge Corse.

• Le fromage de Cîteaux
• Le fromage de Tamié
• Le Chaussée aux Moines
• Le fromage de Belval

Réponse : Au cœur de la Bourgogne dans l’abbaye de Saint-Nicolas-lès-Cîteaux, une trentaine de moines vivent au rythme du silence, des prières et de la confection du fromage de Cîteaux. Sa production commence fin du 19e siècle puis connait un essor dans les années 60. Depuis, sa réputation n’est plus à faire. Chaque année, c’est 100 000 fromages qui sont produits ! Les moines ont même du mal à satisfaire la demande grandissante. C’est d’ailleurs l’un des derniers fromages à être fabriqué et affiné dans l’enceinte de l’abbaye, par les moines et avec le lait de leur propre troupeau.

• Entre 200 et 400
• Entre 400 et 800
• Entre 800 et 1200
• Entre 1200 et 1800

Réponse : Comme le disait si bien de Gaulle : « Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 246 variétés de fromage ? ». Sauf que dans la réalité, on en compte beaucoup plus que 246 en territoire français. Le centre national interprofessionnel de l’économie laitière en répertorie 1 200 et le Guide 2015 des fromages au lait cru publié par le magazine Profession fromager, en classe 1 800 par région et grande famille technologique (pâtes lactiques, pâtes molles…).

Cet écart s’explique par les variations que connaissent les fromages dans le temps et l’espace et des produits relevant d’une même recette, mais vendus sous des noms différents.

• 7 kg
• 17 kg
• 27 kg
• 37 kg

Réponse : Avec tant de délices fromagers fabriqués dans notre pays, on est bien obligé d’en profiter. Cela va peut-être vous étonner, mais nous ne sommes pas les plus gros consommateurs de fromage. En effet, selon les données recueillies par l’IDF (The International Dairy Federation) qui mène des études scientifiques sur les produits laitiers, la France se retrouve en quatrième position avec 27,2 kg de fromage dégusté par an et par Français. Nous sommes donc derrière le Danemark, l’Islande et la Finlande.

• Le Neufchâtel
• Le Picodon
• Le Chaource
• Le Pont-l'Évêque

Réponse : Dans la famille des fromages normands et sûrement l’un des plus anciens (il était déjà mentionné en 1300 !), on retrouve le Neufchâtel qui est traditionnellement moulé en forme de cœur.

La légende raconte que pendant la guerre de Cent Ans, les jeunes normandes offraient aux soldats anglais ces fromages en forme de cœur à l’occasion des fêtes de fin d’année pour déclarer leur flamme. Du romantisme typiquement normand. D’autres, plus pieux, préfèrent y voir les ailes d’un ange. Mais cela reste un vaste débat…

On peut aussi retrouver le Neufchâtel sous forme de carré, en briquette ou en bonde. C’est d’ailleurs en petite bûche que les fromages étaient moulés avant que les Normandes ne succombent au charme des Anglais.

• La raclette
• La tomme de Savoie
• La Cancoillotte
• Le Comté

Réponse : La cancoillotte est un fromage sous une forme nouvelle, plus liquide que les fromages qu’on a l’habitude de manger et qui se tartine. Née dans les cuisines de paysannes vivant près des villes, la cancoillotte était fabriquée avec le lait écrémé qui était mis à cailler, égoutté et fermenté puis fondu avec du beurre et de l’eau salée.

Une fois l’odeur passée qui peut dérouter les plus aguerris, elle se déguste gratinée, sur des pommes de terre et légumes ou même mêlée à des œufs brouillés. On la retrouve aussi aromatisée avec du vin, de l’ail, des herbes fines ou encore de l’échalote pour plaire à tous les palais.

D’ailleurs, avec 49 kcal pour 30 grammes, il s’agit du fromage le moins calorique !

• Le Pecorino Sardo
• Le Vieux Boulogne
• Le Bleu de Gex
• Le Casu Marzu

Réponse : Il s’agit du Casu Marzu, le fameux fromage Sarde qui se déguste avec des larves vivantes dans certains villages de Corse. Il s’agit d’un dérivé du Pecorino Sardo affiné très longtemps et agrémenté volontairement de larves de mouches. Celles-ci vont permettre d’amener le fromage à un niveau de fermentation très élevé puisqu’il se déguste en décomposition… Cependant, reconnu par le Guinness World Record comme étant le fromage le plus dangereux au monde, il fut interdit à la commercialisation en Europe en 2005 pour des risques d’hygiène et de santé.

Pour en maintenir la production, la Sardaigne l’a déclaré comme produit agroalimentaire traditionnel italien et certains producteurs cherchent à le reproduire en milieu contrôlé avec l’institut agroalimentaire de Sassari.

• 1950
• 1960
• 1970
• 1980

Réponse : Originaire de Suisse, la raclette était à ses débuts, une meule coupée et fondue au feu de bois par les bergers suisses. On l’appelait alors fromage rôti et elle se dégustait sur des pommes de terre. Mais ça n’est que dans les années 70 qu’apparaît le premier appareil à raclette grand public vendu par Tefal. La raclette se démocratise, passe la frontière suisse et apparaît en Savoie. Depuis, elle s’est popularisée dans toute la France et plus de 60 000 tonnes de tranches de raclettes sont vendues chaque année, ce qui représente 1 kg par foyer et par an !