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RÉPONSE

1. Où les paludiers exercent-ils en France ?

Réponse : En Loire-Atlantique

Marais salants de Guérande
(Autres réponses : Dans les Landes, dans le Var, en Charente)

Le paludier est un travailleur qui récolte le sel dans les Marais-Salants. On les appelle aussi des saliculteurs, sauniers ou marin-salants. En France, ils travaillent majoritairement dans les Marais Salants de Guérande dans l’ouest du département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire depuis le 12ème siècle.

Qualifié comme « or blanc », le sel servait à l’époque à la conservation des aliments et sa récolte participa au développement de l’activité économique française. Aujourd’hui, 12.000 tonnes de sel sont produites en moyenne chaque année, dont seulement 5 à 7 % de fleur de sel exportée vers plus de 60 pays.

Chaque été, entre 50 à 60 œillets (bassins carrés où se forment les cristaux) sont exploités par un paludier et nécessite de longues journées de travail. Terre de Sel à Guérande, propose plusieurs balades pour découvrir l’histoire salinière de la région.


2. Où travaille le dernier feutier de France ?

Réponse : À Lourdes

Sanctuaire de Lourdes
(Autres réponses : A Paris, à Clermont-Ferrand, à Châteauroux)

En matière de métier rare, celui de feutier est bien placé. En effet, il n’en reste plus qu’un en France et il travaille à Lourdes. Si vous êtes passé par la ville de pèlerinage, vous avez surement croisé Jean-Claude Casteix. En charge de la gestion des millions de cierges du sanctuaire, il gère les stocks et réceptionne tous les jours ce qui sera vendu puis brûlé. Il nettoie, vide les plateaux et brûloirs tout en ayant un œil sur les cierges du candélabre de la Grotte.


3. En quoi consiste l’activité d’un bouilleur ambulant ?

Réponse : Distiller des cidres en eau-de-vie

Bouilleur de cru
(Autres réponses : Faire bouillir des liquides à ultra haute température, faire des réparations mécaniques à domicile, inspecter les productions d’alcool de producteurs)

Le bouilleur ambulant agit en tant que prestataire pour le bouilleur de cru. On s’explique : le bouilleur ambulant distille les récoltes fruitières des bouilleurs de cru. Profession surtout répandue en Bretagne où le bouilleur distille le cidre en eau-de-vie qu’on appelle “la goutte” du calvados ou encore du “lambic”. La naissance de cette activité remonte aux années 40 quand sous le gouvernement Pétain, il devient interdit de distiller à domicile.

Aujourd’hui, ils ne sont plus qu’une quinzaine à exercer ce métier alors qu’ils étaient plus de 350 dans les années 50 avec plus de 2 bouilleurs par commune bretonne.


4. Depuis combien de temps fabrique-t-on la pipe en Bruyère en France ?

Réponse : 150 ans

Pipe de Bruyère
(Autres réponses : 100 ans, 200 ans, 250 ans)

Quel est le point commun entre Georges Brassens, Che Guevara et Jean-Paul Sartre ? La pipe évidemment.

Depuis plus de 150 ans, et ayant connu son apogée durant les 30 Glorieuses, la France est le berceau de la pipe en bois de Bruyère. Pourquoi la Bruyère ? Car dans le foyer de la pipe, la température peut atteindre 600 degrés sans que le bois ne brûle. Plutôt utile pour fumer sa pipe sans qu’elle ne brûle entre vos doigts.

Pays traditionnel de cette pratique, peu de fabricants ont pourtant subsisté en France. Après avoir tenu son atelier-boutique « A la pipe du nord »  à Paris où 5 générations d’artisans se sont succédées, Pierre Voisin s’installe à Tourouvre dans l’Orne. Si vous voulez percer les secrets de la pipe, nous vous conseillons de vous y rendre pour observer, acheter ou faire restaurer ces jolis objets en bois de Bruyère.


5. Où est né le métier de goémonier ?

Réponse : En Bretagne

Goemonier en Bretagne
(Autres réponses : En Charente-Maritime, en Aquitaine, en Normandie)

Le goémonier récolte du goémon aussi appelés varech en… Bretagne ! Peu connu, on pourrait croire que ce métier est en voie de disparition alors qu’il n’est plus que jamais d’actualité. En effet, on recense plus de 600 variétés de goémons dans la région bretonne et celles-ci entrent dans la composition de nombreux produits agroalimentaires, cosmétiques, pharmaceutiques ou paramédicaux. On l’utilisait même autrefois pour faire un p’tit Goem, c’est-à-dire un flan aux algues. Pourquoi pas après tout.

Jusqu’aux années 60, la récolte était encore faite à la main à l’aide d’un couteau ou d’une faucille. Dès les années 70 avec la demande croissante, les outils se modernisent et les bateaux qui récoltent le goémon s’équipent de skoubidou (et pas le scoubidou qu’on connaît tous) hydraulique pour arracher plus rapidement les algues.


6. Comment appelle-t-on la personne qui cultive les moules ?

Réponse : Un mytiliculteur

Cabane à Carrelet
(Autres réponses : Ostréiculteur, cérastoculteur, vénériculteur)

En France, les mytiliculteurs cultivent les moules sur le littoral atlantique et celui de la Manche au début du printemps. Il s’agit de la culture marine la plus répandue en Europe et les premiers essais remontent au Moyen Âge ! Il faut dire qu’on a toujours aimé les bonnes choses en France.

D’après la légende, Patrick Walton un irlandais rescapé d’un naufrage en 1235 aurait cherché à survivre sur les côtes charentaises (d’où ce culte pour la moule charentaise). Il aurait alors planté deux piquets et un filet, pour tenter d’attraper oiseaux et poissons mais ce fut une colonie de moules qui s’accrocha au filet.

D’ailleurs, depuis 2013, les moules de bouchot sont reconnues Spécialité Traditionnelle Garantie.


7. Que fait de ses journées un verbicruciste ?

Réponse : Des mots croisés

(Autres réponses : Tous types de jeux de mots, des mots mêlés, des mots fléchés)

Il fait des mots croisés. Mais pas comme vous et moi, il les créé. Un jeu de lettres vieux d’un siècle qui consiste à retrouver des mots à partir de définition. On en a tous déjà rempli à la fin d’un magasine en se prélassant sur la plage ou dans une salle d’attente pour faire passer le temps. Et bien sachez que quand il vous faut 1h pour remplir une grille, il faut 5 à 6h au verbicruciste pour la créer.

Si vous souhaitez vous reconvertir, il n’y a pas de formation spécifique à faire mais maîtriser l’art de la langue française et aimer jouer avec les mots. Le problème, c’est que ce métier tend à disparaître avec l’apparition des robots qui peuvent créer des grilles toutes faites et plus vites.


8. Quelle région est un lieu historique pour les lapidaires ?

Réponse : Le Jura

Septmoncel dans le Jura
(Autres réponses : L’Auvergne, les Pyrénées, les Alpes)

Les lapidaires, dont l’activité consiste à façonner et tailler des pierres fines et précieuses afin d’orner des bijoux ou des objets d’art se sont implantés dans le Jura au 17ème siècle.

Le travail des pierres a commencé dans la région grâce aux hivers longs et rigoureux que le massif subissait chaque année. Il fallait trouver une activité à pratiquer chez soi sans trop de matériel et d’espace.

La proximité avec la Suisse a aussi favorisé le développement de ce métier. Les horlogers eurent besoin de contre-pivots en rubis afin de gagner en précision, ce qui a engendré la naissance de nombreuses installations de lapidaires notamment à Mijoux et Septmoncel. La vallée de Joux comptait pas moins de 50 lapidaires en 1749.

Il est encore possible de visiter des ateliers de lapidaires et de gemmologues dans le Haut-Jura ou le musée de Lamoura qui retrace l’histoire des lapidaires dans la région.


9. Quel est le principal bassin coutelier de France ?

Réponse : le bassin coutelier thiernois 

Couteau de Thiers
(Autres réponses : Le bassin coutelier nogentais, le bassin coutelier savoyard, le bassin coutelier aveyronnais)

L’art de la coutellerie est un des plus anciens métiers du monde. On retrouve des traces de l’art de la coutellerie datant du 13ème siècle. En France, on retrouve 4 grands bassins couteliers dont le principal est celui de Thiers. La ville se qualifie comme étant la capitale de la coutellerie française. Il s’agit d’un slogan mais aussi d’une réalité, c’est dans cette ville auvergnate que sont produits 80% des couteaux français en 2016. La coutellerie est d’ailleurs le domaine qui emploie le plus dans la région thiernoise en 2020 : au total plus de 2000 personnes. De passage à Thiers, profitez-en pour fabriquer votre propre couteau à l’atelier de Thiers. Une expérience hors du commun qui marquera votre séjour auvergnat.

En France, on retrouve 3 autres bassins couteliers de renommée :

  • Le bassin coutelier Aveyronnais d’où sont issus les fameux couteaux de Laguiole.
  • Le bassin coutelier Nogentais d’où la cisellerie et les couteaux Mongin sont produits.
  • Le bassin coutelier Savoyard : Avec l’emblématique Opinel.

10. D’où sont originaires les premiers brasseurs ?

Réponse : Alsace

Métier de brasseur
(Autres réponses : )Normandie, Picardie, Pas-de-Calais

Les premières traces de brasseurs apparaissent au 5ème siècle. Les moines s’intéressaient de près à la bière car moins cher que le vin, elle était un bon moyen de désaltérer les pèlerins de passage. Mais c’est réellement au cours du 13ème siècle que le métier de brasseur commence à se développer hors des monastères et c’est en 1260 qu’apparaît le premier brasseur de métier en Alsace.

Cependant avec les innovations dans le domaine, les petites maisons de brasseur se sont retrouvées absorbées par les plus grosses et les brasseurs artisanaux ont failli disparaître dans les années 50. Il aura fallu attendre les années 80 pour qu’un nouvel essor de la brasserie apparaisse en France.

Le secteur a connu une très forte croissance en 2009 et 2017 où le nombre de brasseries est passé de 200 à 1000. La France est aujourd’hui le 3ème pays européen en nombre de brasseries et 70% des bières consommées en France y sont produites. On n’est pas chauvin pour rien même si les bières belges se défendent 😉

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