(Autres réponses : Courgette, Poivron, Oignon)

Connue et reconnue comme une spécialité française, la ratatouille nous vient des régions du sud de la France. Ce mijoté de légumes méditerranéens et d’huile d’olive rappelle des saveurs de nos régions du sud : Nice, Provence, Occitanie…

Les ingrédients qu’il vous faut pour préparer une ratatouille dans les règles de l’art :

• 1kg de tomates bien mûres
• 3 Poivrons verts, jaunes ou rouges
• 3 Oignons
• 2 Aubergines
• 4 Courgettes
• Quelques gousses d’ail
• Et pour l’assaisonnement : sucre, sel, poivre, thym, laurier et basilic.
• Et surtout pas de piments dans la recette originelle !

Une fois tous les légumes coupés, le secret c’est de les faire cuire séparément avant de les faire cuire tous ensemble. Il ne vous reste plus qu’à la déguster chaude ou froide c’est toujours aussi bon 😉

(Autres réponses : Allemagne, Russie, Ukraine)

La fameuse choucroute alsacienne que l’on connaît aujourd’hui a traversé plusieurs pays avant d’arriver dans notre douce France. Son histoire commence lors de la construction de la Grande Muraille de Chine où les ouvriers éloignés des villes se nourrissaient d’un chou fermenté conservé dans la saumure.

Mais le voyage de la choucroute jusqu’en France s’est fait grâce à Attila et ses Uns qui ont décidé de porter leurs conquêtes vers l’ouest. Durant leur périple, ils ont ainsi passé la Bavière et l’Autriche avant d’arriver en Alsace en 451. Elle est devenue une des spécialités phare de la région et s’accompagne de saucisses, de viandes salées, de charcuterie et de pommes de terre.

Très appréciée des français, la consommation annuelle moyenne s’élève à 800 grammes par personne en 2017.

(Autres réponses : Auvergne, Savoie, Franche-Comté)

Le vrai Aligot (avec un grand A) nous vient tout droit de l’Aveyron, ce triangle formé par les 3 villes de Toulouse, Clermont Ferrand et Montpellier. Il est considéré dans ces régions comme un ruban de l’amitié. Il faut dire que c’est un plat très convivial qui a pour réputation de renforcer les amitiés et débrider la cordialité. On le retrouve d’ailleurs à toutes les occasions : marchés, fêtes traditionnelles, repas de famille…

Si vous voulez vous en concocter un à la maison, il vous faudra seulement quelques ingrédients : des pommes de terre (beaucoup), de la tome fraîche, de la crème, quelques gousses d’ail, sel et poivre. Simple non ?

(Autres réponses : Gironde, Landes, Vendée)

Tout le monde connaît le fameux plat de moules marinière mais l’éclade de moules, en revanche, est beaucoup moins côté. Typique de la cuisine charentaise et plus particulièrement de l’île d’Oléron, il s’agit d’une technique de cuisson qui consiste à déposer les moules sur une planche de bois, les recouvrir d’un épais tapis d’aiguilles de pin et de flamber le tout. C’est le petit secret qui donne toutes les saveurs à la préparation.

Une fois le feu éteint, les moules sont prêtes à être consommer. Dégustez-les encore chaudes avec un bon verre de vin blanc et quelques tartines de pains grillés beurrées (avec du beurre salé), vous ne le regretterez pas !

(Autres réponses : Toulouse, Nantes, Vannes)

Le canelé est une spécialité bordelaise qui appartient au patrimoine culinaire de l’Aquitaine. Ce petit gâteau aux saveurs de rhum et de vanille est un symbole de la ville. Très tendance dans les années 90, sa consommation était évaluée à 4,5 millions d’unités en 1992.

Concernant sa préparation, il s’agit en réalité d’une pâte à crêpe cuite dans un moule en cuivre, ce qui assure une fine caramélisation extérieure tout en conservant le moelleux de l’intérieur.

Si vous vous rendez à Bordeaux, vous pourrez en trouver a (presque) tous les coins de rue et en déguster un ou plusieurs tout en flânant dans cette jolie ville du sud-ouest.

(Autres réponses : Carcassonne, Toulouse, Albi)

Le cassoulet est une spécialité du Languedoc mais plus particulièrement de la ville de Castelnaudary, ce qui en fait la plus grande fierté de ses habitants.

La recette traditionnelle serait apparue pendant la guerre de 100 ans. Durant l’occupation de Castelnaudary par les Anglais, les assiégés affamés auraient réuni toutes les vivres disponibles qui étaient donc des fèves et de la viande afin de cuisiner un ragoût pour revigorer les troupes. Avec le temps, les fèves furent remplacées par des haricots blancs du Lauragais puis agrémentés de confit d’oie, de jarret et d’épaule de porc, de saucisses, de carottes, poireaux et céleri.

Il est important de le préciser car les cassoulets de Toulouse et Carcassonne ont quelques variantes.

(Autres réponses : Espagne, Italie, Maroc)

Certes, la réputation du Nougat en France s’est sûrement construite grâce à la ville de Montélimar mais l’origine du nougat est en réalité tout autre. Ses premières recettes remonteraient au Vème siècle et viendraient de Turquie qui était à l’époque consommé sous le nom de nātif.

La confiserie apparaît en France grâce à Olivier de Serres, un agronome qui faisait pousser des amandiers. Alors dans le nougat français, les noix sont remplacées par des amandes puis ajoutées aux traditionnels blancs d’œufs et miel de la recette d’origine.

Si vous êtes de passage dans la région, allez visiter et déguster du nougat dans l’un des 12 ateliers artisanaux et traditionnels encore en exercice.

(Autres réponses : jambon cru, terrines, fromage de brebis)

Le village d’Espelette est un petit village situé dans le Pays Basque français. Sa renommée vient en particulier de son fameux piment d’Espelette et tout le village a été réorganisé autour du condiment.

Les maisons à colombages auxquelles sont suspendues des guirlandes de piment qui sèchent contre les façades ne manquent pas de faire le charme de ce village. Pour le piment, vous pourrez le déguster tel quel ou bien dans plusieurs produits locaux : dans des terrines, en poudre, en purée, en chutney, moutarde… il se décline à n’en plus finir.

Notez dans votre agenda le dernier dimanche du mois d’octobre : il s’agit de la fête du Piment d’Espelette. Une grande fête basque populaire au même titre que les fêtes de Bayonne ou bien la fête du jambon. Que cela soit pour vous ou vos proches vous n’en repartirez pas les mains vides !

(Autres réponses : Quimper, Amiens, Nîmes)

Un petit biscuit mais une grande histoire : celle du petit beurre. Toute son aventure a commencé à Nantes en 1886 quand Louis Lefèvre Utile élabore un simple biscuit à base de farine, de beurre, de sucre et de lait en forme rectangulaires aux bords découpés. Voilà la naissance du petit beurre.

En 1889, l’usine de Louis Lefèvre Utile produit plus de 300 kilos de biscuits par jour, dont un tiers de Petits Beurres. Aujourd’hui, ce sont 9000 tonnes qui sont produites par an, on peut dire que c’est un biscuit apprécié de chaque génération qui perdure dans le temps. Il s’agit du biscuit Nantais par excellence.

(Autres réponses : Quimper, Amiens, Nîmes)

Autrefois, une recette traditionnelle des pécheurs marseillais, la bouillabaisse est devenue une spécialité culinaire emblématique de la cité phocéenne. Qui dit méditerranée dit poisson et la bouillabaisse peut en contenir plusieurs sortes qui varient selon la pêche. Cependant, une charte de la Bouillabaisse a été établie en 1980 par les principaux restaurateurs de Marseille pour définir les ingrédients incontournables de la recette et qui sont : la rascasse, la vive araignée, le fielas congre, le chapon scorpène et la rascasse blanche mais au grand jamais de thon !